dans l’an de grâce 1538
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dans l’an de grâce 1538
Villeneuve Loubet 14 juin 2009
fête la renaissance
Invités par ma fille, son mari et mes petits enfants, dimanche 14 juin 09, nous nous sommes donnés rendez-vous au charmant petit village de Villeneuve Loubet pour un pique-nique énergisant en pleine nature au bord de la rivière, " le loup". En allant à la rencontre, personne n’aurait pu imaginer, que ce jour là, nous allions vivre une expérience extraordinaire. D’un coup, un trou noir apparu devant nous, glissant comme dans un entonnoir, atterrissant comme par magie au même endroit mais quelques siècles auparavant.
C’était dans l’an de grâce 1538 quand invité par le Pape Paul III à venir signer la Trêve de Nice avec l’Empereur Charles-Quint, François 1er a séjourné pendant 3 semaines au Château de Villeneuve d'où il a dirigé la France. Château qu’on voit dominer le village dans la photo du haut.
Le village était en fête, ça festoyé et ripaillé autour de nous, que ça donnait envie de participer et on ne sait pas comment, ça se fait, que nous nous sommes trouvés vite au cœur de la fête.
Des différents concours étaient organisés dont le tir à l’arc comme on peut apercevoir dans l’image du bas, pendant que les cuisiniers du roi préparaient la nourriture pour le peuple.
Ho ! J’ai peurrrrrr !
Ici le stand de la méchante sorcière !
Il n’y a qu’à voir le regard de ce garçon lorsque la sorcière s’approche de lui ! Booooooh !
Sur son stand, le squelette en cage, les os ensanglantés, le Grimoire, le serpent et le troll dans le bocal, les potions magiques … etc. Etc. Tout ce qu’il faut pour faire de la magie.
Dans un coin, une flamme de bougie s’agitait sans qu’il y ait du vent, comme si elle voulait nous attirer l’attention sur un évènement pas forcement plaisant à venir.
Derrière nous, une demoiselle de la cour prenait sa sieste dans la paille auprès de son cheval blanc.
Je demande à la sorcière de me faire un petit sourire pour la prendre en photo. Alors elle jette son regard froid sur moi, puis elle commence à se détendre tout en ricanant et se frottant les mains, me répondit !
Hi ! Hi ! Hi ! Tout à l’heure peut-être… Hi ! Hi ! Hi ! …
Et elle cria
Gaaarde !
Normal, avec nos habits et nos attirails, nous avons attiré l’attention, c'est le cas de le dire ! Et vite, on nous fait prisonniers en nous mesurant de haut en bas et se moquant de nos accoutrements.
-Alors les vilains !
-Dans quelle échoppe avez vous acheté vos guenilles! Hi ! Hi ! Hi !
-Qu’on les amène et qu’on les punisse d’avoir oser marcher sur nos terres !
A peine on a eu le temps de respirer que les gardes nous ont déjà fait prisonniers.
Pendant qu’ils se préparaient à exécuter la sentence,
Nous voilà à genoux sur une botte de paille tête et mains fixes dans leur pilori.
Tout à coup nous nous sommes rappeler de cette lumière palpitante, de cette bougie de la sorcière et nous avons bien compris…
Voilà qu’apparut madame la marquise émue par notre histoire, c’est la dame en robe bleue de la photo du bas. (De plus, c'est une véritable marquise, par alliance, elle nous a avoué et très gentiment s’est prêter à plusieurs séances photos avec nous.)
Elle envoya sous le champ deux notable, personnes d’influence de la cour pour nous délivrer.
Ouf, nous voilà enfin libre et en bonne compagnie. Nous avons bavardé un peu et on nous a gentiment indiqués tous les centres d’intérêts du village.
A partir de là, que du bonheur !
Ces gentils marchands tout sourire voyant la scène nous invite d’arroser notre libération.
-Un jus de fruit s’il vous plait !
Je me presse de commander ayant la gorge desséchée par le soleil aride.
-Quoi ? Hi ! Hi ! Hi !
Nous en avons ici, et bien vieilli en tonneaux de chêne bien à l’abri de la lumière. Frais comme l’eau d’un ruisseau à l’approche de l’hiver. Venez goûter ce breuvage, et c’est la force d’un ours qui coulera dans vos veines.
Puis nous partons flâner d’échoppe en échoppe s’émerveillant de la gentillesse des marchands, ayant un grand sourire accroché au visage induisant du bonheur contaminant.
Attention qu’on n’attrape pas le virus je dis à Isabelle !
Trop tard, le sourire et la bonne humeur nous avait gravement contaminés !
Qu’est ce qu’on va faire maintenant ?
Ce marchand habillé dernier cri de leur époque nous regardé d’un air amusé en nous voyant dans nos accoutrements d’une autre époque.
Oh ! Si beau qu’on ne savait plus ou donner de la tête.
Hum ! Nous voilà arrivés chez la boulangère, les pains médiévaux nous mettaient l’eau à la bouche. On les aurait manger d’abord avec les yeux, puis on les aurait senti délicatement, et enfin commencer à déguster en mâchant très doucement pour mieux apprecier les arômes du bon blé biologique d’entant.
Ah! Après le pain, ça sentait divinement bon un peu plus loin. Ici le chef cuisinier nous invitait à régaler nos papilles à sa terrasse. Miam-miam !
La fête battait son plein et les gens étaient euphoriques. Des gardes assuraient le bon déroulement pour préserver le calme des attractions de la fête.
Voici les cuisiniers préparant à manger pour le peuple assis à table sous des bancs en paille.
Dans les rues du village, des troubadours chantaient les derniers tubes à la mode médiévale.
Voici comme il est heureux ce beau petit chat. Il se la coule douce sur ce petit muret profitant à la fois des doux rayons du soleil ainsi que de la fraîcheur qui lui procurait la pierre.
Cette dame file fièrment la laine au rouet en utilisant cette techniques enseignées de mère en fille depuis des générations.
Les courtisanes du roi nous font un joli sourire, pendant qu’une artiste peintre décore le visage d’une jolie petite fille.
Puis cette cavalière nous fait rappeler que tout bonne chose a aussi une fin
Alors on cherche vite madame la marquise pour l'a remercier de sa gentillesse, et voilà que le trou noir apparaît à nouveau devant nous, au revoir madame la marquise, on jette un dernier coup d’œil en arrière puis on glisse à nouveau
Revenant là d’où nous sommes partis, au bord de la rivière "le loup", plein d’énergie et de la bonne humeur et plein de petites histoires et anecdotes rejoignant quelque part dans nos cerveaux, le coffre de bons souvenirs.
A noter que nous n’avons jamais vu autant des truites dans l’eau ici. Il y avait tout au long de la rivière en nombre impressionnant.
Et quand je pense qu’il y à encore qui peuvent s’ennuyer à une telle fête, et qui déteste la foule, je me rends compte à quel point on peut être heureux de pouvoir souvent s’émerveiller des petits choses simples de la vie.
Voilà, sur cette note joyeuse, je clos mon petit reportage, en ayant l’espoir de vous avoir évadé un peu de votre quotidien, et je vous dis à Ciao et à la prochaine si vous le voulez bien
fête la renaissance
Invités par ma fille, son mari et mes petits enfants, dimanche 14 juin 09, nous nous sommes donnés rendez-vous au charmant petit village de Villeneuve Loubet pour un pique-nique énergisant en pleine nature au bord de la rivière, " le loup". En allant à la rencontre, personne n’aurait pu imaginer, que ce jour là, nous allions vivre une expérience extraordinaire. D’un coup, un trou noir apparu devant nous, glissant comme dans un entonnoir, atterrissant comme par magie au même endroit mais quelques siècles auparavant.
C’était dans l’an de grâce 1538 quand invité par le Pape Paul III à venir signer la Trêve de Nice avec l’Empereur Charles-Quint, François 1er a séjourné pendant 3 semaines au Château de Villeneuve d'où il a dirigé la France. Château qu’on voit dominer le village dans la photo du haut.
Le village était en fête, ça festoyé et ripaillé autour de nous, que ça donnait envie de participer et on ne sait pas comment, ça se fait, que nous nous sommes trouvés vite au cœur de la fête.
Des différents concours étaient organisés dont le tir à l’arc comme on peut apercevoir dans l’image du bas, pendant que les cuisiniers du roi préparaient la nourriture pour le peuple.
Ho ! J’ai peurrrrrr !
Ici le stand de la méchante sorcière !
Il n’y a qu’à voir le regard de ce garçon lorsque la sorcière s’approche de lui ! Booooooh !
Sur son stand, le squelette en cage, les os ensanglantés, le Grimoire, le serpent et le troll dans le bocal, les potions magiques … etc. Etc. Tout ce qu’il faut pour faire de la magie.
Dans un coin, une flamme de bougie s’agitait sans qu’il y ait du vent, comme si elle voulait nous attirer l’attention sur un évènement pas forcement plaisant à venir.
Derrière nous, une demoiselle de la cour prenait sa sieste dans la paille auprès de son cheval blanc.
Je demande à la sorcière de me faire un petit sourire pour la prendre en photo. Alors elle jette son regard froid sur moi, puis elle commence à se détendre tout en ricanant et se frottant les mains, me répondit !
Hi ! Hi ! Hi ! Tout à l’heure peut-être… Hi ! Hi ! Hi ! …
Et elle cria
Gaaarde !
Normal, avec nos habits et nos attirails, nous avons attiré l’attention, c'est le cas de le dire ! Et vite, on nous fait prisonniers en nous mesurant de haut en bas et se moquant de nos accoutrements.
-Alors les vilains !
-Dans quelle échoppe avez vous acheté vos guenilles! Hi ! Hi ! Hi !
-Qu’on les amène et qu’on les punisse d’avoir oser marcher sur nos terres !
A peine on a eu le temps de respirer que les gardes nous ont déjà fait prisonniers.
Pendant qu’ils se préparaient à exécuter la sentence,
Nous voilà à genoux sur une botte de paille tête et mains fixes dans leur pilori.
Tout à coup nous nous sommes rappeler de cette lumière palpitante, de cette bougie de la sorcière et nous avons bien compris…
Voilà qu’apparut madame la marquise émue par notre histoire, c’est la dame en robe bleue de la photo du bas. (De plus, c'est une véritable marquise, par alliance, elle nous a avoué et très gentiment s’est prêter à plusieurs séances photos avec nous.)
Elle envoya sous le champ deux notable, personnes d’influence de la cour pour nous délivrer.
Ouf, nous voilà enfin libre et en bonne compagnie. Nous avons bavardé un peu et on nous a gentiment indiqués tous les centres d’intérêts du village.
A partir de là, que du bonheur !
Ces gentils marchands tout sourire voyant la scène nous invite d’arroser notre libération.
-Un jus de fruit s’il vous plait !
Je me presse de commander ayant la gorge desséchée par le soleil aride.
-Quoi ? Hi ! Hi ! Hi !
Nous en avons ici, et bien vieilli en tonneaux de chêne bien à l’abri de la lumière. Frais comme l’eau d’un ruisseau à l’approche de l’hiver. Venez goûter ce breuvage, et c’est la force d’un ours qui coulera dans vos veines.
Puis nous partons flâner d’échoppe en échoppe s’émerveillant de la gentillesse des marchands, ayant un grand sourire accroché au visage induisant du bonheur contaminant.
Attention qu’on n’attrape pas le virus je dis à Isabelle !
Trop tard, le sourire et la bonne humeur nous avait gravement contaminés !
Qu’est ce qu’on va faire maintenant ?
Ce marchand habillé dernier cri de leur époque nous regardé d’un air amusé en nous voyant dans nos accoutrements d’une autre époque.
Oh ! Si beau qu’on ne savait plus ou donner de la tête.
Hum ! Nous voilà arrivés chez la boulangère, les pains médiévaux nous mettaient l’eau à la bouche. On les aurait manger d’abord avec les yeux, puis on les aurait senti délicatement, et enfin commencer à déguster en mâchant très doucement pour mieux apprecier les arômes du bon blé biologique d’entant.
Ah! Après le pain, ça sentait divinement bon un peu plus loin. Ici le chef cuisinier nous invitait à régaler nos papilles à sa terrasse. Miam-miam !
La fête battait son plein et les gens étaient euphoriques. Des gardes assuraient le bon déroulement pour préserver le calme des attractions de la fête.
Voici les cuisiniers préparant à manger pour le peuple assis à table sous des bancs en paille.
Dans les rues du village, des troubadours chantaient les derniers tubes à la mode médiévale.
Voici comme il est heureux ce beau petit chat. Il se la coule douce sur ce petit muret profitant à la fois des doux rayons du soleil ainsi que de la fraîcheur qui lui procurait la pierre.
Cette dame file fièrment la laine au rouet en utilisant cette techniques enseignées de mère en fille depuis des générations.
Les courtisanes du roi nous font un joli sourire, pendant qu’une artiste peintre décore le visage d’une jolie petite fille.
Puis cette cavalière nous fait rappeler que tout bonne chose a aussi une fin
Alors on cherche vite madame la marquise pour l'a remercier de sa gentillesse, et voilà que le trou noir apparaît à nouveau devant nous, au revoir madame la marquise, on jette un dernier coup d’œil en arrière puis on glisse à nouveau
Revenant là d’où nous sommes partis, au bord de la rivière "le loup", plein d’énergie et de la bonne humeur et plein de petites histoires et anecdotes rejoignant quelque part dans nos cerveaux, le coffre de bons souvenirs.
A noter que nous n’avons jamais vu autant des truites dans l’eau ici. Il y avait tout au long de la rivière en nombre impressionnant.
Et quand je pense qu’il y à encore qui peuvent s’ennuyer à une telle fête, et qui déteste la foule, je me rends compte à quel point on peut être heureux de pouvoir souvent s’émerveiller des petits choses simples de la vie.
Voilà, sur cette note joyeuse, je clos mon petit reportage, en ayant l’espoir de vous avoir évadé un peu de votre quotidien, et je vous dis à Ciao et à la prochaine si vous le voulez bien
Dernière édition par Geo le Mer 17 Juin - 12:35, édité 1 fois
Re: dans l’an de grâce 1538
Génial, Georges !!!!
loli- Messages : 86
Date d'inscription : 28/05/2009
Age : 49
Localisation : Près de Dunkerque
Re: dans l’an de grâce 1538
Superbes photos et magnifique reportage Géo ! Que du bonheur ! Merci beaucoup de prendre du temps pour partager et BRAVO
Pauline- Messages : 533
Date d'inscription : 29/05/2009
Age : 79
Localisation : BRETAGNE
Re: dans l’an de grâce 1538
J'aurais bien aimer aller dans ce trou noir avec vous ! Vous y avez découvert plein de choses merveilleuses !
Merci beaucoup pour cette magnifique histoire si joliment raconté !!! Merci d'avoir fait un petit bout de chemin avec vous !!
Merci beaucoup pour cette magnifique histoire si joliment raconté !!! Merci d'avoir fait un petit bout de chemin avec vous !!
Gigi- Messages : 2956
Date d'inscription : 28/05/2009
Age : 76
Localisation : Montréal
Re: dans l’an de grâce 1538
un autre voyage comme je les aime
c'est super de se remémorer cette époque
merci de partager avec nous
du vrai bonheur
c'est super de se remémorer cette époque
merci de partager avec nous
du vrai bonheur
Lionne- Messages : 1667
Date d'inscription : 27/05/2009
Age : 83
Localisation : Sherbrooke Qc.Canada
Re: dans l’an de grâce 1538
Un grand merci pour vos bons commentaires Loli, Pauline, Gigi et Lionne!
Hé ! Hé ! Gigi ! Isa et moi on aurait été très contents de t’avoir avec nous !
Hé ! Hé ! Gigi ! Isa et moi on aurait été très contents de t’avoir avec nous !
Re: dans l’an de grâce 1538
merci Georges de nous faire partager ce voyages.
Jojo- Messages : 398
Date d'inscription : 28/05/2009
Age : 65
Localisation : Notre-Dame des Prairies
Re: dans l’an de grâce 1538
Merci Georges pour ce très beau reportage, j'ai beaucoup aimé ce retour dans le temps !
Nous voyons le faste , mais je pense qu'il y avait beaucoup de malheureux dans la paysannerie !
Nous voyons le faste , mais je pense qu'il y avait beaucoup de malheureux dans la paysannerie !
Djeddalook- Messages : 191
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: dans l’an de grâce 1538
Merci Beaucoup Djeddalook pour ton gentil commentaire!
des malheureux il à aussi aujourd'hui et de plus en plus, je pense que si ça continue avec la crise bientôt on marchera tous sur leur pas
des malheureux il à aussi aujourd'hui et de plus en plus, je pense que si ça continue avec la crise bientôt on marchera tous sur leur pas
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