Roquesteron – Grasse

Roquesteron – Grasse Alt : 340m
Dimanche 18 avril 2010. Une journée magnifique. Un soleil généreux et invitant, brillait sur un ciel bleu azur pénétrant par la fenêtre de la chambre et affolant nos hormones du bonheur. Ce jour nous avions prévu d’aller visiter le petit village nommé Sigale, et en même temps de faire un arrêt selon notre temps dans deux autres villages se trouvant au passage, dont Roquesteron, village qui nous a agréablement surpris par sa position géographique, sa beauté pittoresque ainsi que par son histoire ancienne.

Dominé par son église perchée, le petit village de Roquesteron-Grasse semble s'accrocher à son rocher depuis la nuit des temps.

Pour découvrir les charmes de ce village médiéval à l'architecture défensive, il faut tout d'abord franchir le pont de France, dont les bases remontent au 18ème siècle, avant de parcourir les ruelles escarpées depuis la place St François, où se dresse la Maison du Prieur.

On dit que le troubadour niçois Raymond Féraud, moine de Lérins, de la famille des seigneurs d'Ilonse qui composa ici, vers 1300, un long poème de 4125 vers en langue provençale, y aurait habité !

En chemin, vous admirerez à loisir les maisons ancestrales en belles pierres de taille, grises un vieux lavoir ou une porte ancienne à linteaux, un passage couvert et le four à pain communal.

Les curieux se demanderont peut-être d'où vient ce nom de Roquesteron-Grasse, qui n'est séparé que par la rivière Estéron du village voisin de Roquesteron (attention, sans accent sur le "e" !).

Il faut savoir qu'à l’époque romaine, le village se dressait sur le rocher escarpé surplombant la rivière. Au Moyen-Age, l’ancien "castrum de Rocca Stérone" est fief des Rostaing de Thorame-Castellane, puis des Grimaldi de Beuil au 15ème siècle. C'est à la fin du 15ème siècle que le village descend du rocher pour s’implanter sur les deux rives de l’Estéron.

Quand, en 1760, le traité de Turin déplace la frontière entre royaumes de France et de Sardaigne, sur le lit de l’Esteron, La Roque est divisée en deux : la Rocca Sarde à l’Est, qui s’appellera ensuite Roquesteron-Puget, puis Roquesteron, et la Roque en Provence à l’Ouest, qui se nommera ensuite Roquesteron-Grasse.

De ce passé glorieux, ne reste aujourd'hui que les ruines du château sur le rocher, ainsi que l'église Sainte Pétronille que vous atteindrez par l'ascension d'un petit raidillon.

Mais la récompense est à la mesure de l'effort entrepris : on savoure, le temps de souffler un peu, le magnifique panorama sur la vallée de l'Esteron et le village voisin.

Pour finir votre visite en restant dans le passé, rentrez à Nice en empruntant la rive droite de l'Estéron par Conségudes, Les Ferres et Bouyon, trois communes qui firent partie, comme Roquesteron-Grasse, de l'ancien Comté de Nice avant d'être rattachées au royaume de France en 1760.


Une fois arrivés, pas de temps à perdre. Le village se dressait majestueusement devant nous. Il est tellement beau que l’on se précipite chacun de son côté pour mieux l’immortaliser.
On voit sur cette photo le bonheur inscrit sur le visage d’Isabelle d’attaquer au plus vite la visite. Plus besoin des paroles on se comprenait juste de regard. C’est ça la télépathie lorsque deux être se trouvent en phase




Un petit salut de notre part par reflet dans l’eau, à tous ceux qui lisent mon récit à partir du pont qui enjambe la rivière pour aller au village ! Hi ! Hi !
Mais il ne s’agit pas du pont en ferraille que vous pouvez voir sur cette photo, mais celui de l’entré du village que vous avez vu sur la photo précédente.


Vu côté de la chaussée, avant d’arriver au village


L’eau n’est pas potable mais cette fontaine a vu du monde passé dans le village.


Au fur et à mesure que nous montions les ruelles qui montent très raides on savoure agréablement les magnifiques paysages situés en bas.


Vue vers le pont de l’entrée du village


On s’approche de l’église. Vu de cet angle, ça nous rappelle un peu le chemin qui mène à la citadelle d'Entrevaux. Tassé au pied du petit éperon rocheux que vous pouvez observer sur cette photo, s'élève l'église romane Sainte Pétronille (XIIIe siècle), un bel édifice roman à nef unique doté d'un clocher mur et d'une abside en cul-de-four, fortifié au XVIe siècle.


Plus nous montions, plus nous étions récompensés par la beauté du paysage environnant.


Nous voici arrivés à l’église. Une petite pause juste le temps d’une photo et nous continuons la route vers le sommet


Pour preuve qu’il faisait beau, Isabelle commence à enlever quelques chiffons. Hi ! Hi !

Ah! La bonne odeur de l’herbe grasse et bien arrosée par les pluies du printemps et surtout des plantes aromatiques que l’on pouvait trouver ici à profusion et à chaque pas, nous donnant de l’énergie. Une énergie euphorisante qui fait voir la vie plus belle et en un clin d’œil nous avons fait un bouquet de thym divinement odorant pour sublimer nos plats à la maison. Miam-miam !
Admirez sur cette photo, le thym en fleur. Je hume et je me sens encore la bas. J’ai l’odeur dans les narines rien qu’en regardant la photo


Nous voilà au pied de l’éperon rocheux. C’est ici que nous avions pic-niquer . De l’autre côté d’où isabelle est assise, c’est le vide sur une dizaine de mètres et un panorama à couper le souffle sur les deux villages de Roquesteron. Puis, en descendant nous avons rencontré ce chat très mignon qui fermé les yeux attendant des caresses. Pas belle la vie, non?


De retour un peu plus bas à l'église romane Sainte Pétronille. J’ai photographié la porte de celle-ci portant les deux lettres grecques alpha et oméga dont on ignorait la signification.
Suite à une recherche j’ai trouvé que les lettres alpha et oméga (Α Ω) signifient que Jésus est le principe et la fin de toute chose et que son retour est proche.
Le Christ est représenté par les lettres alpha (Α ou α) et oméga (Ω ou ω), car il est le principe et la fin de toutes choses (Ap 22, 13).

Il est celui qui a inspiré tout l'univers créé (l'alpha, le principe), et celui qui reviendra au temps de la fin, pour le jugement et la résurrection (l'oméga, le dernier).
Voilà, l’explication que j’ai trouvé.

Voilà, sur cette note pittoresque, fleurie et parfumée, empreinte de joie et de la bonne humeur, je clos mon petit reportage, en ayant l’espoir de vous avoir évadé un peu de votre quotidien, et je vous dis à Ciao et à la prochaine si vous le voulez bien

Quelles belles Georges er Isa et vous êtes photogénique tous les deux !!

Merci pour cette belle narration Georges et cette belle ballade en votre compagnie !!

Merci beaucoup Cristina et Gigi ça me fais plaisir!

Gigi, personnellement je suis photogénique de loin et en courant vite

GIGI
ce fut vraiment une magnifique journée sportive et champêtre

Georges ...

Isa...je n'en doute pas un seul instant que votre journée est été magnifique ....ce n'est pas étonnant avec un si bel endroit !!

yesssssssssssssssssssssss GIGI

Merci Georges et Isa pour ces très blelles photos, parcours magnifique et plein d'histoire,il doit être
très diificile d' y vivre, mais c'est le bonheur d'avoir encore ces petits villages authentiques.

Merci beaucoup Djeddalook, ça me fais plaisir!

pour ce reportage et ces magnifiques photos

j'adore vos escapades dans ces petits villages

c'est un régal pour les yeux

merci à vous deux de partager avec nous vos voyages gratuitement

Merci beaucoup Lionne, ça me fais plaisir!

isa a écrit:yesssssssssssssssssssssss GIGI

Geo a écrit:

Merci beaucoup Jojo, ça me fais plaisir!